Desserte de la Corse : décision vendredi pour l'appel d'offre 2007-2012

Après l'annulation d'un premier appel d'offre, le conseil de la concurrence rendra sa décision vendredi pour le renouvellement de la desserte maritime de la Corse pour la période 2007-2012. La CMN et la SNCM ont présenté une offre commune. Les deux compagnies sont en concurrence avec Corsica Ferries.

Le Conseil de la concurrence rendra sa décision vendredi dans le dossier touchant aux relations entre la Compagnie maritime de navigation (CMN) et la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) dans l'appel d'offre pour la desserte de la Corse. Le Conseil de la concurrence, réuni mercredi, a entendu chacune des parties concernées dans ce dossier. Il s'agit des compagnies maritimes CMN et SNCM qui ont déposé un appel d'offre commun et de la compagnie Corsica Ferries, en concurrence avec elles et qui a saisi le Conseil.

"Nous attendons cette décision avec la plus grande sérénité, nous sommes à la disposition des Corses et de la Corse", a déclaré la porte-parole de la CMN. Après un divorce qui avait fini devant les tribunaux l'an dernier, la CMN et la SNCM ont finalement présenté une offre commune pour le renouvellement de la desserte maritime de la Corse pour la période 2007-2012, où ils sont en concurrence avec Corsica Ferries. Un premier appel d'offre avait été annulé par la justice.

Lors de la présentation mercredi des résultats annuels du groupe de transport frigorifique Stef-TFE, qui contrôle la CMN, le président de Stef-TFE Francis Lemor avait rappelé que dans le dossier de la desserte maritime de la Corse, "un certain nombre d'instances judiciaires sont encore en cours, notamment initiées par Corsica Ferries, et en particulier auprès du Conseil de la concurrence". Il avait rappelé que le 11 décembre, le Conseil de la concurrence s'était déjà prononcé sur ce dossier, en estimant que "les liens en capital actuels entre la SNCM et la Méridionale créeraient une situation de position dominante collective". "Il faudrait commencer par dénouer ces liens" capitalistiques entre CMN et la SNCM, avait souligné le président de Stef-TFE. Stef-TFE et sa filiale Stim ont le pouvoir dans CMN, grâce à un montage complexe, alors que la SNCM possède en fait 70% du capital, dont seulement 45% directement.

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