Dans le jeu de la consolidation boursière, le Nymex se laisse désirer. Le New York Mercantile Exchange a reconnu être entré en discussion en vue d'une fusion. Sans préciser avec qui il discutait, la société gérant le marché new-yorkais du pétrole et des matières premières a précisé que l'alliance pourrait "provoquer des synergies de recettes grâce à une meilleure distribution en Europe". Ce rapprochement pourrait entrainer jusqu'à 250 millions de dollars de réductions de coûts.Les rumeurs sur les éventuels repreneurs circulent sur le marché depuis deux mois. La presse avait évoqué, dès juin, des géants boursiers comme Nyse-Euronext, la Deutsche Börse ou le Chicago Mercantile Exchange. Le Nymex se refuse de donner le nom de son repreneur potentiel estimant que la fusion n'est pas garantie, les discussions étant toujours au stade préliminaire. La grande bourse des matières premières a néanmoins averti qu' "une reprise ne se fera qu'à un prix significativement plus élevé que le cours en bourse actuel". Le titre a clôturé mardi à 118,78 dollars à la Bourse de New York. Mercredi, il s'envole à l'ouverture du marché, gagnant 6,91% à 126,99 dollars.Le groupe, crée en 1872, a par ailleurs évoqué un programme de réduction des coûts. Dans la perspective de sa mise en place, il se traduirait par une réduction de près de 150 emplois et pourrait entraîner la fermeture du siège social du Nymex.

latribune.fr

18 Sept 2010, 2:36

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