L'UPA souhaite que la réforme de la représentativité concerne aussi le patronat

L'organisation représentant les artisans souhaite également que "de nouvelles réponses" soient trouvées en matière de financement syndical et de dialogue social. La négociation sur la réfome de la représentativité démarre le 24 janvier.

L'Union professionnelle artisanale (UPA) a souhaité ce vendredi que la négociation sur la représentativité, qui débutera le 24 janvier, concerne aussi les organisations patronales et pas seulement les syndicats. "L'UPA veillera à ce qu'aucun thème de négociation ne soit mis de côté", écrit l'organisation patronale dans un communiqué. "Ainsi, il conviendra de déterminer les critères de représentativité des organisations syndicales mais aussi des organisations patronales, et d'apporter de nouvelles réponses concernant le mode de financement du syndicalisme et du dialogue social".

Cette position ne fait pas l'unanimité parmi les organisations patronales. Lors de sa dernière conférence de presse mensuelle, Laurence Parisot, présidente du Medef, avait indiqué que les partenaires sociaux négocieraient "sur la représentativité des organisations syndicales et uniquement des organisations syndicales". "Personne jusqu'à présent n'a mis en débat la question de la représentativité des organisations patronales", avait-t-elle expliqué. C'est apparemment chose faite.

L'UPA a souvent fait entendre sa différence au sein du concert des organisations patronales représentatives, largement dominé par la voix du Medef. Cela a été le cas sur les 35 heures lors de la mise en place des loi Aubry. Cela a également été le cas en 2001 sur le dialogue social, avec la signature d'un accord entre l'UPA et l'ensemble des confédératrions syndicales. Le but de cet accord, que le Medef a attaqué en justice et qui n'est pas appliqué faute d'avoir été étendu par le gouvernement, est que les entreprises de moins de dix salariés consacrent une partie de leur masse salariale afin de développer la négociation dans les TPE (très petites entreprises).

Depuis un arrêté de 1966 sont définies comme représentatives au niveau national la CGT, la CFDT, la CFTC, FO et la CGC du côté des salariés, le Medef, la CGPME et l'UPA du côté du patronat, ainsi que, dans certain cas, l'UNAPL (professions libérales) et la FNSEA (exploitants agricoles). Le vice-président de l'UPA, Jean Lardin, sera le chef de file de l'organisation lors de la négociation sur la représentativité, précise le communiqué.

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