La Bourse de Paris limite ses pertes après un plus bas depuis trois ans

Net repli à la Bourse de Paris. En fin de matinée, l'indice phare parisien est tombé à 4.230 points avant de limiter ses pertes. A la clôture, le CAC plonge de 1,54% à 4.276 points. Les craintes sur les financières pèsent sur les marchés.

Mal orientées depuis l'ouverture, les valeurs financières ont passé la journée dans le rouge. Les propos rassurants de Ben Bernanke sur le soutien de la Fed aux banques n'ont pas réussi à inverser la tendance. Conséquence à Paris : Dexia perd 5,54% à 8,86 euros. La Société Générale chute de 2,01% à 52,65 euros, le Credit Agricole de 2,65% à 12,11 euros, et BNP Paribas, qui a connu un léger rebond hier, baisse de 1,83% à 56,34 euros. De son côté, l'assureur Axa recule de 2,10% à 18,13 euros. Enfin, côté au SRD, Natixis recule de 3,61% à 6,67 euros.

La plus forte baisse du CAC est toutefois celle d'Alstom. Le titre perd 6,82% à 70,86 euros. Vinci subit également un revers de 4,02% à 36,70 euros, victime d'une dégradation du conseil de Cheuvreux.

Le secteur automobile a pour sa part limité ses pertes en fin de séance, même si les marchés réagissent mal aux prévisions de résultats très ambitieuses de Peugeot. Le constructeur a annoncé ce matin une hausse de 4,6% de ses ventes mondiales au premier semestre et vise une progression de 5% sur l'année. A Paris, le titre se replie de 1,40% à 31,50 euros. Son concurrent Renault chute, lui, de 1,98% à 49,82 euros. Samedi, le constructeur au losange a déclaré s'attendre à une fin d'année très difficile pour le secteur en France.

De son côté, Michelin recule de 3,24% à 46,24 euros. Société Générale a abaissé sa recommandation à vendre sur le titre. Et toujours dans le secteur automobile, l'équipementier Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citröen côtée au SRD, perd 3,60% à 24,10 euros.

Dans le secteur de l'énergie, Gaz de France limite ses pertes. Le titre recule de 1,37% à 40,25 euros. Le groupe gazier va former une joint venture avec le groupe italien Acea. Par ailleurs, le décret de privatisation du groupe, qui intervient dans le cadre de la fusion avec Suez, devrait être publié le 17 juillet. Le titre Suez, justement, suit de près en baisse de 1,37% à 42,47 euros.

Du côté des hausses, rares aujourd'hui, il faut noter celle de Clarins, côté au SRD. L'action bondit de 26,60% à 55,35 euros. La cotation du titre a repris ce matin à la demande de l'Autorité des marchés financiers. La famille Courtin, propriétaire du groupe a déposé un projet d'OPA au prix de 55,50 euros par action. L'offre sera ouverte à partir du 18 juillet.

Dans son sillage, L'Oréal enregistre la meilleure performance du CAC en hausse de 2,44% à 69,12 euros.

Sanofi-Aventis rebondit pour sa part de 1,95% à 46 euros. Il est suivi de Danone, en hausse de 1,80% à 44,46 euros et de France Télécom qui progresse de 0,54% à 20,76 euros.

De son côté, Carrefour s'est repris en fin de séance et finit sur une progression de 1,44% à 33,64 euros. Pourtant, les marchés anticipent un chiffre d'affaires décevant pour le distributeur au deuxième trimestre. Il sera publié demain, après Bourse.

Pour finir, un détour par les marchés pétroliers et des devises. Après un début de matinée en hausse, le pétrole est en très fort repli. Il est nettement repassé sous la barre des 140 dollars. A New York, le baril de WTI vaut ainsi 135,94 dollars et à Londres, le baril de Brent s'échange contre 136,45 dollars. Du côté des devises, le dollar repart à la hausse, renforcé par le soutien de la Fed aux banques. 1 euro vaut 1,5655 dollar.

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