Après avoir franchi record sur record la semaine dernière, les cours du pétrole s'envolent encore ce lundi sur de nouveaux plus hauts. Le baril de brut a atteint 117,81 dollars cet aaprès-midi. Il avait franchi pour la première fois les 117 dollars vendredi soir à New York.

De son côté, le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a également établi un nouveau record à 114,86 dollars le baril. Il avait terminé vendredi à un niveau jamais vu de 113,92 dollars après avoir atteint en séance les 114,22 dollars.

Les cours de l'or noir volent de records en records sous l'effet soit de fondamentaux haussiers, soit de facteurs conjoncturels tel l'effritement du dollar, qui rend moins chères les matières premières et pousse les investisseurs à se protéger de l'inflation.

Et cette flambée des prix devrait se poursuivre. Ainsi, ce lundi, le ministre vénézuélien du Pétrole Rafael Ramirez a estimé en marge d'une réunion énergétique à Rome, où sont réunis jusqu'à mardi les ministres du Pétrole des principaux pays de l'Opep et les PDG des majors, que les prix du pétrole ne devraient pas retomber sous 90 dollars le baril.

De quoi inquiéter le Fonds Monétaire International (FMI), qui estime que le prix élevé du baril de pétrole freine la croissance mondiale. Le directeur général adjoint de l'institution, John Lipsky, a déclaré ce lundi que les prévisions du FMI pour la croissance mondiale étaient basées sur un prix du baril légèrement inférieur à son cours actuel.