Décidément le rachat néerlandais du spécialiste des cartes routières numériques Tele Atlas par son compatriote le fabricant de GPS TomTom est bien compliqué. Censé concéder certaines garanties aux autorités européennes anti-concurrentielles, TomTom a refusé.
Malgré ce refus, il a réaffirmé plus tôt dans la journée sa détermination de vouloir racheter Tele Atlas pour 2,9 milliards d'euros comme prévu initialement. "Il n'y a aucun changement dans la volonté de TomTom de mener à bien notre projet d'acquisition. Nous continuons à avoir un dialogue fructueux avec les autorités et nous nous attendons à une issue positive", selon un porte-parole. Et de préciser que les moyens de financement de l'opération étaient toujours bien là.
L'Union européenne étudie le projet de rachat de Tele Atlas avec attention car ce dernier est l'un des deux seuls fournisseurs mondiaux de cartes numérisées pour les terminaux GPS. Son principal rival, l'américain Navteq , a accepté l'an dernier une offre de rachat du finalndais Nokia, le leader mondial des téléphones mobiles, elle aussi en attente d'une décision de la Commission. Les autorités européennes anti-trust avaient jusqu'au 31 mars pour approuver ou non ce rachat. Elles ont décidé qu'elles avaient besoin de plus de temps pour étudier le dossier et se sont données jusqu'au 5 mai pour statuer.
A la Bourse d'Amsterdam, l'action Tele Atlas s'est écroulée de 13,09% à 22,25 euros pendant que TomTom, également côté à Amsterdam, a perdu 2,29%.
TomTom refuse toute concession au rachat de Tele Atlas
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