Les cours du pétrole marquent une pause après les records de la semaine

La tendance reste à la hausse pour l'or noir mais en deça des records atteints jeudi. Dans les échanges électroniques en Asie, le prix du baril de brut s'établit à 145,36 dollars et le Brent de la mer du nord à 146,20 dollars.

Les cours du brut s'affichaient en hausse ce vendredi dans les échanges électroniques en Asie en raison de tensions géopolitiques et de craintes persistantes sur l'offre. Mais les cours du pétrole brut ne battent pas pour autant les nouveaux sommets établis la veille et alors que les Etats-Unis sont en week-end de trois jours pour leur fête nationale.

Dans les échanges matinaux en Asie, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en août gagnait 7 cents à 145,36 dollars le baril contre 145,29 dollar jeudi soir la clôture à New York. Il était monté lors des échanges électroniques d'avant-séance à 145,85 dollars, un record absolu. Pour sa part, le baril de pétrole Brent pour livraison en août gagnait 12 cents à 146,20 USD.

"La tendance reste haussière et les inquiétudes sur l'offre vont véritablement peser sur les cours dans les prochaines semaines", estime Victor Shum de Purvin and Gertz à Singapour, cité par l'Agence France Presse (AFP).

Les prix de l'or noir ont enchaîné les records cette semaine. A l'origine de cette flambée, la diminution, mercredi, des stocks américains. Les réserves de brut des Etats-Unis ont reculé de 2 millions de barils, à 299,8 millions de barils, la semaine dernière et sont désormais de 15,3% inférieures à leur niveau il y a un an plus tôt, selon le département américain à l'Energie (DoE).

Ce déclin des disponibilités américaines intervient également dans un contexte de craintes sur les approvisionnements, notamment dans le Golfe. L'Iran, quatrième exportateur mondial de pétrole, a plaidé mercredi pour un compromis négocié sur son dossier nucléaire tout en brandissant la menace d'une réponse sévère et d'une flambée du pétrole s'il était attaqué. Téhéran envisagerait de mettre en place des contrôles sur les livraisons passant par le détroit d'Ormuz, où transitent 40% des exportations mondiales de brut.

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