Dans l'ensemble, le groupe de travail mis en place en janvier par la ministre de l'Economie Christine Lagarde pour réfléchir à des "mécanismes de réduction des prix" ne propose pas de grands bouleversements en matière de soldes. Dans son rapport provisoire la commission d'experts, composée pour l'essentiel de commerçants et de leurs représentants ainsi que des associations de consommateurs, prône le maintien des deux grandes périodes de soldes par an, à dates fixes, avec des "dérogations exceptionnelles" pour les zones touristiques ou frontalières.

En revanche, le groupe de travail propose d'"autoriser chaque établissement à pratiquer deux semaines supplémentaires de soldes par an, aux dates de son choix", selon l'AFP. Cette nouveauté pourrait être d'abord expérimentée dans deux régions, selon Le Figaro. La ministre de l'Economie s'était prononcée en faveur de l'allongement de la période des soldes, provoquant un tollé parmi les commerçants.

Le groupe de travail, dont les propositions définitives doivent être annoncées fin mars, se prononce par ailleurs en faveur de la mise en place d'un comparateur de prix dans le commerce alimentaire. Un tel dispositif, alors que la polémique sur les augmentations dans les grandes surfaces bat son plein, offrirait "au consommateur une information impartiale et la plus exhaustive possible sur les prix", estiment les experts.