Après deux ans de stagnation, l'année 2008 apporte de bonnes nouvelles pour les chaînes de "hard discount". Au total, ces enseignes représentent aujourd'hui 13,9% du marché français contre 13,5% un an auparavant,selon une étude TNS Worldpanel publiée ce lundi.
Ainsi, le numéro un du secteur, Lidl a vu sa part de marché augmenter à 4,6% en 2008, contre 4,3% en 2007. Les deux autres gagnants sont Aldi à 2,4% contre 2,3%, et Netto à 0,9% contre 0,8% auparavant.
Un niveau jamais atteint. La baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation du prix des produits alimentaires dans les enseignes classiques ont poussé le consommateur à choisir de plus en plus le "hard discount".
Lidl a su attirer les clients grâce à une démarche habile. L'enseigne propose de plus en plus de produits de grandes marques mais meilleur marché que dans les autres magasins. La marque allemande a d'ailleurs enregisté la plus forte progression (0,4 point), malgré des investissements publicitaires en baisse, selon TNS Worldpanel.
En revanche, Ed (Carrefour) est resté stable à 2,5% et Leader Price a même reculé pour s'établir à 2,7%, contre 2,8% en 2008.
Chez les disributeurs classiques, Leclerc a conforté son "leadership", en s'adjugeant 16,1% du marché (16% en 2007). Le n°2 Carrefour a, lui, reculé à 13,5% contre 13,3%.
Une revanche pour ce circuit de distibution. Entammée en 2002, lors du passage à l'euro, son ascension avait alors été contrée par les hypermarchés. A l'époque Carrefour, Leclerc et Auchan avait tenté de répliquer en étoffant leurs gammes de premiers prix.
Le "hard discount" a toujours la cote en France
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