Voeux de Nicolas Sarkozy : promesses de résultats en 2008 malgré la crise financière

Pour ses premiers voeux télévisés aux Français, le Chef de l'Etat s'est livré à une intervention en direct assez classique et rapide. Il a promis que "les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir" en 2008, malgré "une conjoncture internationale freinée par la crise financière".

Ceux qui attendaient le "style" Nicolas Sarkozy : moins guindé, plus direct que ses prédécesseurs pour ses premiers voeux de nouvelle année aux Français à la télévision auront peut-être été un peu déçus. Certes, il était en direct - sa langue a d'ailleurs parfois un peu "accroché" - et c'était l'innovation la plus spectaculaire, largement mise en avant par son entourage. Mais cela mis à part, son allocution a été plutôt classique.

Il a défendu son bilan des premiers mois, insisté à nouveau sur "l'urgence" des réformes, appelé les Français à cultiver "le goût de l'aventure et du risque", souligné sa volonté de "moraliser le capitalisme financier".et a appelé à une "politique de civilisation", à une "nouvelle Renaissance" avec la volonté affichée de bâtir " l'école et la ville du XXIème siècle", de mettre "au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'Homme, de l'environnement".

Le président de la République a tenu à parler à la fois "à ceux qui trouvent que cela n'est pas allé assez vite", leur rappelant "l'exigence du dialogue social et de la négociation" et disant "ne pas croire à la brutalité comme méthode de gouvernement" à et à ceux qui connaissent les "craintes", "l'angoisse" et "l'exaspération", en assurant que sa "détermination est sans faille". Il a promis que "les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir" en 2008, malgré "une conjoncture internationale freinée par la crise financière".

On passera rapidement sur les réactions à cette intervention, là aussi des plus classiques, avec la satisfaction du côté du gouvernement - le Premier ministre François Fillon a aussitôt fait savoir que son équipe était prête pour les réformes "de civilisation" - et de l'UMP et les critiques venues de la gauche où l'on soulignait notamment la discrétion du Chef de l'Etat sur le fameux sujet du Pouvoir d'achat, fer de lance de la campagne présidentielle devenue casse-tête aujourd'hui avec la difficulté de trouver des mesures améliorant vraiment le pouvoir d'achat des Français. Ces derniers, dans un récent sondage, affichaient d'ailleurs leurs doutes face aux résultats attendus du gouvernement en la matière.

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