Convention entre Borloo et les entreprises de l'aérien et de l'aéronautique

Jean-Louis Borloo et ses secrétaires d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet à l'Ecologie et Dominique Bussereau aux Transports, ont annoncé la création d'un "comité de suivi" pour s'assurer chaque année de l'avancement des engagements. Ils portent sur la pollution des moteurs, la structure des avions comme sur les procédures de navigation aérienne et de circulation sur les aéroports.

Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a signé lundi une convention avec l'ensemble du transport aérien, industriels, compagnies et aéroports qui s'engagent à réduire les émissions de CO2 et le bruit des avions, à la suite du Grenelle de l'environnement.

L'objectif européen, a rappelé le ministre lors de la cérémonie, "est de réduire de 50% d'ici à 2020 les émissions de gaz carbonique par passager-km, de 80% celles d'oxyde d'azote, et de 50% le bruit perçu".

Jean-Louis Borloo et ses secrétaires d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet à l'Ecologie et Dominique Bussereau aux Transports, ont annoncé la création d'un "comité de suivi" pour s'assurer chaque année de l'avancement des engagements. Ils portent sur la pollution des moteurs, la structure des avions comme sur les procédures de navigation aérienne et de circulation sur les aéroports.

Le président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Charles Edelstenne (PDG de Dassault Aviation), a assuré que l'industrie "s'impliquait dans une rupture technologique". Il s'est réjoui du doublement de l'aide à la recherche aéronautique en 2008 et de la création d'un conseil pour la recherche aéronautique française.

Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France-KLM, a souligné qu'il consacrait 2 milliards d'euros par an au renouvellement de sa flotte pour réduire de 20% ses émissions de CO2 vers les DOM-TOM et 5% sur ses vols intérieurs d'ici à 2012.

Il a aussi indiqué que la compagnie comptait encore réduire les consommations de ses avions par une "descente plus directe" vers les aéroports, grâce aux efforts des industriels de la navigation aérienne et des gouvernements pour réduire les distances entre avions et améliorer les trajectoires de vol.

Dominique Bussereau a ajouté que la présidence française de l'UE au second semestre 2008 serait l'occasion de faire progresser la gestion du trafic aérien vers un "Ciel Unique européen". Le président d'Aéroports de Paris, Pierre Graff, s'est notamment engagé à développer une flotte de véhicules électriques et à réduire les itinéraires de "roulage" des avions.

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