Frégates de Taiwan : le parquet requiert un non-lieu général

Le parquet de Paris confirme avoir requis un non-lieu général dans l'affaire des frégates de Taiwan. Un dossier qui empoisonne depuis des années les milieux politiques et l'industrie française d'armement.

D'après les informations transmises à l'AFP (Agence France Presse) par le parquet de Paris, l'instruction "n'a pas permis d'identifier les bénéficiaires" d'éventuelles rétrocommissions dans la vente en 1991 de six frégates à Taiwan. L'instruction des juges Renaud van Ruymbeke et Xavière Simeoni a été limitée à plusieurs reprises par le secret défense.

L'affaire des frégates concerne la vente par Thomson-CSF (aujourd'hui Thales) de six navires militaires à Taiwan en 1991 pour 2,8 milliards de dollars. Cette opération aurait donné lui au versement de 500 millions de dollars de commission occulte contrairement à ce qu'avait exigé l'acheteur.

Une plainte a été déposée en 1997 par l'entreprise d'armement. Elle avait conduit à la mise en cause des anciens dirigeants de la compagnie pétrolière Elf, Loïc Le Floch-Prigent et Alfred Sirven, ainsi qu'à celle de Christine Deviers-Joncours.

Au cours de leur instruction, les juges se sont heurtés à plusieurs reprise au secret défense lorsqu'ils tentaient de retracer les circuits financiers empruntés par ces éventuelles rétrocommissions.

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