Les fusions-acquisitions en recul de 35% au premier semestre

Selon les chiffres préliminaires publiés ce vendredi par Thomson Reuters, l'activité de fusions-acquisitions dans le monde a reculé de 35% au premier semestre pour tomber à 1.579 milliards de dollars (1.000 milliards d'euros). Avec la crise financière, les sociétés de capital-investissement continuent à bouder les grosses opérations. La banque américaine Goldman Sachs tire son épingle du jeu.

L'activité de fusions-acquisitions dans le monde a reculé de 35% au premier semestre pour tomber à 1.579 milliards de dollars (1.000 milliards d'euros), selon les chiffres préliminaires publiés ce vendredi par Thomson Reuters.

L'activité des fonds de capital-investissement, qui avait été le moteur du boom des fusions-acquisitions, a chuté de 66% en Europe sur les six premiers mois de l'année pour tomber à 48 milliards de dollars et de 86% aux Etats-Unis avec 42 milliards de dollars. Avec la hausse de l'inflation et la persistance de la morosité économique des deux côtés de l'Atlantique, il est peu probable que le volumes se reprennent rapidement et renouent avec les niveaux records vus jusqu'en juin 2007, estiment les observateurs.

Hermann Prelle, co-responsable de la banque d'affaires dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique de la banque UBS estime qu'on ne reverra pas de boom comparable à celui du début 2007 "pendant encore trois ou quatre ans".

En ce qui concerne le classement des principaux intermédiaires actifs dans les fusions-acquisitions, Goldman Sachs Group a pris la première place à Morgan Stanley. Goldman Sachs a notamment travaillé sur les trois plus grosses affaires du trimestre: la scission de 113 milliards de dollars de Philip Morris International d'avec Altria Group, l'offre de 55,5 milliards de dollars du brasseur belge InBev sur l'américain Anheuser-Busch et l'offre de 47,8 milliards de dollars de France Télécom sur TeliaSonera. Citigroup, qui était auparavant troisième, prend la seconde position. De son côté, JP Morgan arrive en troisième position et Deutsche Bank en quatrième. Morgan Stanley retrograde de la première place à la cinquième, tandis que Merrill Lynch chute du quatrième au huitième rang.

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