Le groupe belgo-néerlandais de banque et d'assurances ING affiche une chute de 28,8% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 1,946 milliard d'euros. Un chiffre toutefois nettement supérieur aux prévisions des analystes financiers.

C'est d'ailleurs ce que souligne son PDG, Michael Tilmant, cité dans le communiqué : "ING continue de bien résister aux turbulences du marché (...mais le groupe) n'est pas immunisé contre la faiblesse des marchés financiers (...) qui mettent les bénéfices sous pression".

Il pointe du doigt la raison de ce recul des profits : "les bénéfices sur actions étaient significativement moins élevés que ceux exceptionnels réalisés l'année dernière". La faute à la crise financière qui a fait chuter les Bourses mondiales depuis un an. Les bénéfices dégagés de plus-values sont passés de 849 à 436 millions d'euros.

Le bénéfice opérationnel d'ING banque au deuxième trimestre a baissé de 17,2% à 1,101 milliard d'euro. L'activité assurances a davantage souffert avec un plongeon des profits de 41,5% à 1,145 milliard.

Seule ING Direct, la banque en ligne du groupe, résiste bien avec un bénéfice opérationnel en légère hausse (+4,7%) à 179 millions d'euros.

En matière de recettes, l'activité du groupe souffre également avec un recul sur la période du PNB, le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires, de 8,1% à 17,428 milliards d'euros.