Pétrole : nouveau record historique à 100,40 dollars à New York

Les cours du brut ont établi un nouveau record absolu ce mercredi soir à New York, en atteignant les 100,40 dollars le baril. Le précédent record datait de mardi, à 100,10 dollars. Le marché spécule sur une possible baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le 5 mars à Vienne.

Les cours du brut sont repartis de l'avant mercredi soir. A New York, ils ont atteint un nouveau sommet, à 100,40 dollars le baril, confortant ainsi le record historique établi la veille à 100,10 dollars. Plus tôt dans la journée, ils avaient quelque peu reflué. Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars avait ainsi cédé 68 cents à 99,33 dollars.

Les prix du brut avaient établi mardi un nouveau record à New York, en touchant en séance 100,10 dollars le baril (le précédent record du brut à 100,09 dollars avait été établi le 3 janvier) et 100,01 dollars en clôture, du jamais vu, sous l'effet d'une violente recrudescence des craintes sur une diminution de l'offre des pays producteurs.

Après avoir empoché leurs bénéfices au lendemain de la première flambée historique des prix du pétrole début janvier, les fonds spéculatifs ont ressurgi mardi, alléchés par une combinaison de facteurs "inquiétants" pour l'offre mondiale de brut, comme la réelle possibilité que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) réduise sa production, l'explosion d'une raffinerie au Texas et les tensions persistantes entre les Etats-Unis et le Venezuela.

Représentant 40% de la production mondiale de brut, l'Opep pourrait selon les spécialistes réduire sa production lors de sa prochaine réunion, le 5 mars, à Vienne, pour empêcher une chute trop marquée des prix après la fin de l'hiver. Lors de leur précédente réunion en février, les treize membres du cartel avaient maintenu inchangés leurs quotas au grand dam des pays consommateurs.

L'explosion d'une raffinerie au Texas, qui traite 70.000 barils de brut par jour, a porté également un deuxième coup à l'approvisionnement de brut, ajoutent les analystes. D'autant que "la raffinerie ne rouvrira pas tant que nous n'avons pas déterminé les causes de l'incendie", a indiqué à l'Agence France Presse (AFP) Blake Lewis un porte-parole de Alon USA, propriétaire de l'usine.

En outre, la querelle entre le groupe pétrolier américain ExxonMobil et le Venezuela va continuer d'entretenir la poussée des prix, les victoires judiciaires du premier contre le second ayant entraîné des menaces d'arrêt des livraisons vénézuéliennes aux Etats-Unis. Même si mardi, le Venezuela a tenté d'apaiser les tensions en proposant à Exxon une médiation de la Banque Mondiale.

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