Les représentants de la tribu Seminole qui ont tenu jeudi après-midi une conférence de presse dans leur restaurant Hard Rock Café de Paris (sur les grands boulevards) ont eu la surprise de voir défiler devant les portes de leur établissement la manifestation pour les retraites.

Cela n'a pas empêché les porte-paroles de la tribu des indiens de Floride de présenter leur dernière acquisition, le groupe Hard Rock racheté en mars 2007 pour 965 millions de dollars (soit 614 millions d'euros). Ce groupe est composé de 130 restaurants décorés sur le thème de la musique rock, 9 hôtels et 2 casinos et, depuis peu, d'un parc d'attraction situé en Caroline du Sud. Au travers de ses différentes activités, le groupe est présent dans 48 pays et totalise 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Il connaît un développement rapide: hausse de 8% par an de l'activité et croissance de 15% du bénéfice.

Et la tribu ne veut pas en rester là. Depuis le rachat il y a un peu plus d'un an maintenant, une dizaine de restaurants ont été inaugurés. Ils sont détenus en propre ou en franchise. Les nouveaux actionnaires prévoient également d'ouvrir des hôtels et des casinos à Macao, en Chine, à Penang en Malaisie en 2009, à Palm Spring en Californie, à Atlanta dans l'Etat de Géorgie et au Panama en 2010, puis à Dubaï en 2011.

Interrogés sur leurs ambitions dans le jeu en ligne en Europe, les représentants de la tribu Seminole ont rappelé que ce type d'activité est illégal aux Etats-Unis et qu'ils étudieront "peut-être" les opportunités en Europe. Avant d'ajouter que leur groupe n'a pas vocation à être "en première ligne" sur ce type d'activité.