La guerre de tranchée dans les pneumatiques outre-Rhin continue. Réuni ce mercredi, le conseil de surveillance du spécialiste allemand des pneus Continental a de nouveau repoussé l'offre de rachat émanant de son compatriote, le groupe familial Schaeffler.

Selon le communiqué qui émane des synidcats de Continental, Werner Bischoff, vice-président du conseil de surveillance où il représente les intérêts des salariés, estime que "l'offre de rachat n'est pas suffisante". Le syndicat salue toutefois les promesses faites par Schaeffler, en cas de succès, de maintenir le siège social à Hanovre et les emplois.

Schaeffler, qui a relévé son offre le 20 juillet dernier, initialement fixé à 69,37 euros par titre, propose actuellement 70,12 euros par action Continental. Elle valorise sa cible à 11,4 milliards d'euros. Elle court jusqu'au 27 août. La presse allemande évoque un éventuel nouveau relèvement du prix proposé.