Les prix du pétrole ont de nouveau nettement reculé ce mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a fini la séance à 119,17 dollars, en baisse de 2,24 dollars et clôturant pour la première fois depuis trois mois sous la barre des 120 dollars. Sur le marché lonodien, le baril de Brent de la mer du Nord affiche lui aussi un net recul à 117,12 dollars.

Les analystes mettent ce plongeon sur le compte des inquiétudes sur la santé de l'économie mondiale, et de son impact potentiel sur la consommation d'énergie. Et alors que cette dernière semble déjà marquer le pas aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de pétrole, l'économie européenne montre à son tour des signes d'essoufflement.

Par ailleurs, la tempête Edouard a relativement épargné la production du golfe du Mexique, où se concentre le quart des installations américaines. Contrairement à ce que craignaient les investisseurs, la tempête s'est affaiblie et n'est pas devenue un ouragan, selon le Centre national des ouragans (NHC) américain.

Enfin, sur le dossier du nucléaire iranien, toujours observé de très près par les marchés, Téhéran a promis de répondre à l'offre des six principales puissances occidentales. Il y a quinze jours, ces dernières avaient proposé à l'Iran une coopération économique et politique en échange de la suspension de ses activités d'enrichissement d'uranium. Téhéran n'avait pas répondu à temps, provoquant le mécontentement des Etats-Unis. Et plusieurs pays occidentaux dont la France avaient menacé l'Iran de sanctions.