Un ancien patron d'UBS prône une scission de la banque

Cette déclaration a d'autant plus de poids que Luqman Arnold dirige le fonds d'investissement britannique Olivant qui détient 0,7% du capital d'UBS.

Le géant bancaire suisse UBS fragilisé par la crise du subprime va-t-il être démantelé ? Son ancien patron, Luqman Arnold, suggère en tout cas une scission de ses activités et une remise à plat totale de sa stratégie..

Cette hypothèse plait beaucoup à la Bourse de Zurich où le titre UBS décolle du coup de plus de 3,5% lors des premiers échanges à 33,56 francs suisses, dans un marché calme, en progression de moins de 0,4%.

Cette déclaration a d'autant plus de poids que Luqman Arnold dirige le fonds d'investissement britannique Olivant qui détient 0,7% du capital d'UBS. Il propose, dans un courrier à UBS publié sur le site internet d'Olivant, de diviser le groupe en deux, d'un côté la gestion de fortune qui resterait une société de droit suisse, de l'autre la banque d'investissement qui deviendrait anglo-saxonne (américaine ou britannique).

Il prône aussi la cession de la branche de gestion d'actifs ainsi que de certaines activités en Asie. Cela permettrait de renforcer les fonds propres de la banque, toujours très fragiles selon cet ex dirigeant.

UBS a annoncé mardi que sa perte totale face à la crise du subprime atteint 37 milliards de dollars. D'où des pertes abyssales et la nécessité de nouvelles augmentations de capital. La Bourse avait paradoxalement paru apprécier ces annonces, perçues comme une opération vérité et un solde de tout compte face à la crise.

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