Le groupe Pierre & Vacances a enregistré pour le premier trimestre de son exercice décalé 2007-2008, au 31 décembre, un chiffre d'affaires consolidé de 279,4 millions d'euros, en baisse de 36,6% par rapport aux 441 millions encaissés un an plus tôt.

Cette contre-performance provient de la forte chute des activités immobilières, dont le chiffre d'affaires a plongé de 71,6% sur le trimestre, à 76 millions d'euros. A l'inverse, la branche Tourisme a enregistré une croissance de 17,4% de son activité, à 203,4 millions.

Dans son communiqué, le groupe de loisirs précise que son chiffre d'affaires a reculé de 38,7% à données comparables (+12,5% pour le tourisme et -72,4% pour l'immobilier).

Les ventes des résidences (Pierre & Vacances, Adagio, Maeva, MGM et Hôtel Latitudes) ont crû de 16,6%, dont 18,7% pour le chiffre d'affaires de location (+11,3% retraité de Paris Tour Eiffel). Les ventes de Center Parcs et Sunparks ont progressé de 10,7% dont 11,1% sur le chiffre d'affaires location.

Pierre & Vacances souligne que la chute des ventes de son immobilier résulte "d'un niveau d'activité exceptionnellement élevé au premier trimestre 2006-2007 puisque celui-ci intégrait l'essentiel du chiffre d'affaires généré sur l'ensemble de l'exercice 2006-2007". "En revanche, ajoute le groupe, le niveau d'activité immobilière attendu sur les neuf prochains mois de l'exercice 2007-2008 devrait être d'un niveau comparable à celui réalisé sur la même période l'an dernier."

Le groupe ajoute que "compte tenu du niveau d'activité constaté sur le premier trimestre et des réservations", il anticipe une progression de l'activité à données comparables sur le premier semestre de l'exercice 2007-2008 de 15% sur Pierre & Vacances, Adagio, Maeva, Résidences MGM et Hôtels Latitudes (11% hors incidence de Paris Tour Eiffel) et de 11% sur Center Parcs-Sunparks (4% hors incidence du Domaine du Lac d'Ailette).

Concernant ses activités immobilières, Pierre & Vacances indique que "le rythme des réservations sur les programmes immobiliers en cours de commercialisation continue de bénéficier d'un niveau très élevé (90,7 millions d'euros), identique à celui réalisé sur la même période l'an dernier".