Le PDG de Gaz de France prévient du risque de hausse des prix du gaz

Jean-François Cirelli pronostique une augmentation des tarifs du gaz si les prix du pétrole restent autour de 140 dollars le baril.

Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France et futur numéro deux du nouveau groupe GDF Suez, se dit "inquiet" de la flambée des prix du pétrole qui pourrait conduire à une nouvelle hausse des prix du gaz.

Lors de l'assemblée générale des actionnaires de GDF, qui a approuvé, ce mercredi 16 juillet, la fusion de Gaz de France avec le groupe d'énergie Suez, Jean-François Cirelli a redit que si les prix du pétrole restaient "autour de 140 dollars" le baril, "nous aurons de nouvelles hausses" des prix du gaz "à faire".

Il a également souligné "la hausse considérable" des prix des contrats gaziers "comme nous n'en avons jamais vu dans l'histoire de Gaz de France", du fait de l'envolée des cours du brut. Le prix du gaz évolue en fonction des prix du pétrole.

Néanmoins, le secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel, a annoncé ce mercredi sur I-télé que le gouvernement ne prévoit pas "à ce jour" d'augmentation du tarif du gaz. Un nouveau mode de calcul des tarifs réglementés du gaz est prévu. Il permettrait "que ce ne soit pas seulement le gouvernement qui décide, lui-même, quand c'est nécessaire, le prix du gaz". Sans donner plus de détails, il a évoqué "un nouveau mode d'indexation plus moderne, qui prend en compte les évolutions mondiales des cours par exemple".

Par ailleurs, Luc Chatel a estimé que la fusion entre Suez et Gaz de France était une "bonne nouvelle" pour le consommateur, qui pourra bénéficier "du meilleur prix possible".

La facture de gaz des ménages "ne dépend pas de la fusion" entre Suez et Gaz de France, mais "de nous" consommateurs, et du pétrole, avait affirmé ce mercredi le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, après l'approbation du mariage GDF Suez par ses actionnaires.

La CGT mines-énergie a, tout de même, estimé ce mercredi que les usagers et les salariés du nouveau groupe GDF Suez devaient "redoubler de vigilance", face à une "perte de maîtrise publique sur la chaîne gazière" et des "risques majeurs d'envolée des prix du gaz".

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