Le premier semestre que publie ce lundi le groupe d'édition britannique Pearson fait encore ressortir un résultat net dans le rouge. Néanmoins, ce déficit net, de 62 millions de livres (78 millions d'euros) ressort moins élevé que les 104 millions du premier semestre 2007. Le groupe attribue principalement ces pertes à des taxes et effets de change consécutifs à des ventes d'actifs.

Avant impôt, le résultat est positif à 55 millions de livres contre un bénéfice de 35 millions un an plus tôt.

Sur cette même période de janvier à juin, Person a réalisé un chiffre d'affaires de 1,97 milliard de livres, en hausse de 16%; A taux de change constant, le chiffre d'affaires de l'activité d'édition de livres scolaires, principale activité de Pearson, a augmenté de 17% à 1,18 milliard de livres. Les ventes générées par le pôle des éditions Penguin ont augmenté de 9% à 408 millions de livres. Quant aux ventes du groupe FT, qui comprend notamment le Financial Times, elles ont gagné 11% à 374 millions de livres.

Le groupe a par ailleurs confirmé ses prévisions précédentes pour l'année entière, et a assuré qu'il était "bien parti pour obtenir une progression dans toutes les activités" cette année. Marjorie Scardino, la directrice générale citée dans le communiqué financier, a estimé que "l'élan du groupe était fort, y compris dans ces conditions économiques difficiles". Nous avons des positions dominantes sur de bons marchés et une stratégie de croissance efficace basée sur un contenu de qualité, l'innovation numérique et l'expansion internationale, et cette stratégie nous fait penser que 2008 sera une autre année record, et que nous continuerons à croître".

Des perspectives qui font progresser le titre Pearson de près de 2% à la Bourse de Londres, à 607 pence à mi-séance.