LG Electronics et son patron Nam Yong ont les yeux braqués sur l'évolution du processus de vente de la branche d'électroménager de l'américain General Electric, division dont il a annoncé voici dix jours son intention de la céder. Mais le sud-coréen LG ne serait pas le seul à être sur le coup. D'après GE, d'autres groupes tels que le chinois Haier, le sud-coréen Samsung ou bien encore l'italien Indesit auraient aussi manifesté leur intérêt. Le plus important conglomérat électronique japonais, Hitachi, a quant à lui, annoncé lundi ne pas être intéressé.

L'intérêt de LG pour cette activité électroménager correspond à la volonté du patron de LG de réorganiser son portefeuille d'activités dans les cinq années à venir. Une réorganisation qui, toujours selon les déclarations de Nam Yong ce mardi, comprendra la sortie de certains segments, une externalisation d'une partie des activités mais aussi l'entrée dans de nouveaux domaines, liés à l'énergie, à l'environnement et à la santé. Concernant les segments dont LG compte se retirer, Nam Young n'en a pas dit davantage; si ce n'est que cela ne visait pas pour l'instant la division "écrans plasma" tant qu'elle génère du cash. Et ce sont au moins 10% de croissance du chiffre d'affaires que LG vise grâce à cette réorganisation, basée sur la diversification, ainsi qu'une marge opérationnelle de 6%. Des objectifs qui pourraient, selon le directeur financier du groupe, David Jung, être atteints dès 2010.

La division électroménager dont GE souhaite se séparer a réalisé 7,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2007 et des analystes estiment qu'elle pourrait être valorisée entre quatre et huit millards.