Michel Rollier et Jean-Dominique Sénard, co-gérants de Michelin, reçus mardi par Nicolas Sarkozy, se sont engagés "fermement" à retrouver un emploi, "dans les meilleures conditions", aux employés de l'usine Kléber de Toul (Meurthe-et-Moselle), qui doit fermer.

"Nous avons des projets (...) pour assurer que chacun des salariés de Toul retrouve, dans les meilleures conditions possibles, un emploi", a affirmé M. Rollier à la presse.
"Nous offrirons deux emplois par salarié dans les autres usines Michelin. Nous allons également leur proposer un mécanisme qui leur permettra, dans des conditions de très grande sécurité, d'être assurés de retrouver un emploi dans de très bonnes conditions", a-t-il ajouté.

Selon lui, "ceux qui ne veulent pas bouger, nous les aiderons à trouver sur place" un emploi.
M. Rollier a également affirmé avoir "assuré au président de la République, comme il le souhaitait, que Michelin s'engageait complètement dans la revitalisation du projet de Toul. Nous nous y engageons fermement", a-t-il insisté.

Il a précisé que Michelin allait "faire venir des entreprises qui créeent des emplois sur le site de Toul".
"Le site de Toul n'est malheureusement plus compétitif, nous ne pouvons pas le reconvertir et nous n'avions que cette solution" de le fermer, "mais nous avons 16 autres usines en France qui sont très actives, dans lesquelles nous investissons et nous embauchons", a également affirmé M. Rollier.

M. Sarkozy recevra jeudi les organisations syndicales de l'usine de Toul. Michelin avait annoncé en octobre sa volonté de fermer le site. Un plan social d'un coût de 130 millions d'euros est mis en place pour ses 826 salariés.