Possible accord ce jeudi entre la Maison Blanche et le Congrès sur le plan de relance

La Maison Blanche a confirmé ce jeudi qu'un accord était "possible" dans la journée. Le plan de relance annoncé vendredi dernier porte sur 140 milliards de dollars et combine remises et baisses d'impôts pour les particuliers et les entreprises.

Un accord entre le gouvernement et le parlement américains sur le plan de relance censé épargner la récession à la première économie mondiale est "possible" ce jeudi, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino.
"Nous ne le confirmons pas, nous ne l'excluons pas, c'est possible, mais il y a beaucoup de rumeurs" sur le contenu de ce plan et le moment où il serait annoncé, a-t-elle dit devant la presse. "Nous avons bon espoir de nous rapprocher d'une conclusion bientôt", a-t-elle dit, tout en se gardant de s'exprimer sur le détail des mesures.

Selon le Wall Street Journal, la Maison Blanche et les responsables de la Chambre des représentants sont parvenus à un accord sur les grandes lignes du plan de relance, portant sur 140 milliards de dollars environ. L'"accord de principe" se décline en 100 milliards de remises d'impôts consentis à un vaste groupe de salariés, et 40 milliards environ de baisses d'impôts pour les entreprises, selon le quotidien en ligne qui cite des sources au Congrès.

Dans le détail, le plan prévoit des baisses d'impôts de 300 dollars au moins pour les salariés ayant gagné 3.000 dollars en 2007, avec un bonus de 300 dollars pour les enfants, selon le Wall Street Journal. Le maximum des remises d'impôts pourrait atteindre 600 dollars pour les célibataires et 1.200 dollars pour les couples.

Les derniers détails sont encore débattus avec les parlementaires, les Démocrates regrettant notamment que l'accord ne comprenne pas d'extension des allocations de chômage, ni de bons d'aide alimentaires. Le président Bush avait dévoilé vendredi dernier les grandes lignes de ce plan de relance. L'annonce de ce plan n'avait pas rassuré les Bourses mondiales qui avaient plongé un peu partout dans le monde, forçant la banque centrale américaine (Fed) à abaisser en urgence son taux directeur de 0,75 point mardi.

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