E.ON dépasse les attentes et revoit à la hausse ses objectifs

Le géant allemand de l'énergie, qui surfe sur la hausse des prix de l'électricité, a publié des résultats et des ventes au delà des attentes. Du coup, E.ON révise à la hausse son objectif d'augmentation du bénéfice net ajusté pour l'ensemble de l'année.

Le géant allemand de l'énergie E.ON a vu son bénéfice net ajusté au premier semestre augmenter de 8% à 3,3 milliards d'euros, selon un communiqué paru ce mercredi. C'est un tout petit peu supérieur aux attentes puisque les analystes interrogés par Dow Jones Newswires n'attendaient que 3,19 milliards d'euros.

Même chose pour le bénéfice d'exploitation (Ebit) ajusté au premier semestre et le chiffre d'affaires. Le premier a augmenté de 6% à 5,8 milliards d'euros, contre 5,59 milliards d'euros attendus par le marché. Quant aux ventes, elles ont grimpé de 16% à 41,2 milliards d'euros, contre 39,7 milliards attendus par les analystes.

E.ON a confirmé son objectif d'une hausse de 5 à 10% de son Ebit ajusté pour l'ensemble de l'année. Il a aussi précisé avoir amélioré son objectif d'augmentation du bénéfice net ajusté annuel, qui devrait aussi atteindre 5% à 10%. E.ON ne parlait jusqu'ici que de "légère hausse" du résultat net 2008.

La Bourse a immédiatement salué des résultats bien meilleurs que prévu: l'action E.ON gagnait 2,05% à 39,30 euros à Francfort, soit la deuxième plus forte hausse d'un indice vedette Dax en baisse.

Le groupe basé à Düsseldorf a profité de la hausse des prix de l'électricité sur le marché allemand, qui a compensé l'arrêt pour problèmes techniques de deux centrales nucléaires dans le pays, ainsi que de la bonne tenue de ses activités en Scandinavie, explique le groupe dans son communiqué.

Cependant, les activités dans le gaz ont souffert. Le groupe a expliqué qu'il ne pouvait répercuter immédiatement dans les prix aux consommateurs la hausse très importante de ses prix d'achat, cette dernière s'expliquant par l'indexation du cours du gaz sur celui du pétrole. Mauvais point également pour les activités britanniques d'E.ON, dont l'Ebit a reculé de 24% au premier semestre, la faute à des marges en baisse ainsi qu'à la force de l'euro face à la livre britannique.

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