Allianz préfèrerait vendre la Dresdner à la Commerzbank plutôt qu'au chinois CDB

C'est à la banque allemande Commerzbank que l'assureur Allianz préférerait vendre sa filiale bancaire, la Dresdner, plutôt qu'à la banque chinoise CDB, croit savoir le quotidien allemand "Die Welt". La décision est attendue ce dimanche.

La filiale bancaire de l'assureur Allianz doit changer de propriétaire. Et selon le quotidien allemand "Die Welt" paru samedi, c'est la Commerzbank qui tiendrait la corde au détriment de la banque publique China Development Bank (CDB). Pour le journal, qui cite des sources proches de la Commerzbank, "l'affaire est quasiment bouclée" et la vente devrait être annoncée dans l'après-midi de ce dimanche directement après une réunion du conseil de surveillance.

Toutefois, souligne le journal, tout est encore possible pour la chinoise CDB dont l'offre n'a pas encore été formellement rejettée. Un bref communiqué boursier d'Allianz publié vendredi, évoquait en effet des "discussions avancées" dont l'issue serait "encore ouverte".

L'acquisition de la Dresdner, troisième banque du pays, est estimée à 9 milliards d'euros. CDB, contrôlée par l'Etat chinois, aurait, selon la presse allemande, fait une offre plus élevée que la Commerzbank, deuxième banque allemande.

En cas de fusion Commerzbank-Dresdner Bank, le syndicat de services Verdi estime entre 9.000 et 12.000 le nombre de postes menacés. Die Welt évoque le chiffre de 9.000. Selon ce journal, la Commerzbank entend éviter au maximum les licenciements et moduler les suppressions de postes en ayant notamment recours au travail à temps partiel pour les salariés les plus âgés et en ne remplaçant pas les départs. La plupart des suppressions de postes devraient avoir lieu à Londres, dans le secteur de la banque d'investissement, ainsi qu'aux sièges de Dresdner et Commerzbank à Francfort (ouest), dans les départements de gestion et d'administration, poursuit le journal. Toujours selon le quotidien allemand, Les 1.800 succursales devraient être, elles, moins touchées, avec "bien moins que 3.000 postes" menacés.

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