Plus de la moitié de la population mondiale utilisera un téléphone mobile d'ici 2010

D'ici 2010, 50% de la population mondiale utilisera un téléphone mobile contre 40% début 2008, estime le cabinet d'études Strategy Analytics; une augmentation dopée par les marchés émergents. Par ailleurs, un sondage constate l'abandon croissant du téléphone fixe.

Un habitant de la planète sur deux utilisera un téléphone mobile d'ici 2010, prévoit le cabinet d'études Strategy Analytics dans une étude publiée ce vendredi. Une nette progression comparée aux 40% de la population mondiale qui y ont accès début 2008.

Selon l'étude, cette évolution est liée à la forte croissance du marché de la téléphonie mobile dans les pays émergents tels que l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique. Ces zones, explique le cabinet, "resteront les moteurs de la croissance du marché de la téléphonie sans fil à moyen terme, en contribuant à hauteur de 80% à la hausse des abonnements d'ici 2013", contre 60% actuellement. Et pourtant, en valeur, ces régions ne génèrent encore que 40% du chiffre d'affaires global.

"Leur importance grandissante va entraîner une réduction de 15% des recettes moyennes par abonnement dans les cinq prochaines années", a souligné l'analyste Phil Kendall.

L'étude souligne également le poids grandissant de la téléphonie de troisième génération (3G) au débit de transmission de données plus élevé. En effet, alors qu'en 2008, près de 500 millions d'abonnements 3G devraient être recensés sur les 3,9 milliards abonnements mobiles globaux, soit 13%, le cabinet estime qu'en 2013, la 3G en repésentera la moitié (le monde devrait compter 5,6 milliards d'abonnements mobiles à cette date).

Un ménage européen sur quatre a renoncé à la téléphonique fixe

D'après un sondage publié par la Commission européenne ce vendredi et réalisé fin 2007 auprès de 27.000 ménages au sein de l'UE, 24% utilisent désormais uniquement des téléphones portables, contre 22% fin 2006 et 18% fin 2005. Un phénomène plus marqué en Europe de l'Est, souligne le sondage où l'abandon du fixe est de 39% dans les nouveaux Etats membres contre 20% en moyenne dans les 15 premiers pays de l'UE. Ces résultats confortent Bruxelles dans son combat en faveur de la baisse des prix des appels mobiles.

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