Le déficit budgétaire se creuse à 6,61 milliards d'euros en janvier

Fin janvier, le déficit budgétaire de la France atteignait 6,61 milliards contre 5,69 milliards un an plus tôt. Rien de significatif, selon le ministère du Budget.

Le déficit budgétaire de la France s'est élevé à 6,61 milliards d'euros au 31 janvier contre 5,69 milliards d'euros à la même date en 2007, a annoncé le ministère du Budget.

"Les comparaisons de solde d'une année sur l'autre sont toutefois peu pertinentes à ce stade de l'année", indique le ministère dans un communiqué. Il y a deux ans, fin janvier 2006, le déficit de l'Etat s'élevait à 6,79 milliards d'euros.

Dans le détail, il s'avère qu'au 31 janvier 2008, les dépenses du budget général atteignaient 21,50 milliards d'euros contre 20,80 milliards un an plus tôt. Pour leur part, les recettes nettes du budget général s'établissaient à 18,02 milliards d'euros contre 20,14 milliards l'an dernier à la même date.

"Cette diminution des recettes nettes du budget général est principalement due au prélèvement sur recettes au profit du budget des communautés européennes, en augmentation de 1,7 milliard d'euros par rapport à celui effectué en janvier 2007, qui avait été particulièrement faible suite au remboursement d'un trop-versé au titre de 2006", explique le ministère.

"A périmètre constant, les recettes fiscales nettes s'inscrivent, à la fin du mois de janvier, en retrait de 0,6% par rapport à la même période de l'an dernier", poursuit le ministère. "Cette évolution n'est toutefois pas significative à ce stade de l'année, les recouvrements d'impôts connaissant une volatilité marquée au mois le mois", poursuit-il. Peut-être, mais la croissance morose pèse aussi peut-être sur les recettes fiscales...

A cet égard, le président de la République Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y "aura pas de plan de rigueur" budgétaire après les élections municipales et cantonales dont le premier tour se tient dimanche, dans une interview au quotidien Le Figaro daté de jeudi. Le Parti socialiste, lui, à l'inverse, agite le spectre d'un rigueur budgétaire accrue un fois passées les élections.

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