Rumeurs de rachat sur Agfa-Gevaert

Le groupe belge d'imagerie Agfa-Gevaert est l'objet ce mercredi de rumeurs de rachat par le néerlandais Philips. Son action s'est envolée de plus de 36% dans la matinée, puis est retombée à 18% après que la direction d'Agfa-Gevaert ait déclaré ne pas avoir reçu d'offre. De son côté, Philips refuse de commenter.

L'action du groupe belge spécialisé dans les systèmes d'imagerie médicale et l'impression haut de gamme pour l'édition et la presse Agfa-Gevaert, est très convoitée ce mercredi, dopée par des rumeurs de rachat de la société. De plus de 36% dans la matinée, le bond du titre reste néanmoins de 18% dans l'après-midi. Entre-temps, le directeur financier d'Agfa-Gevaert, Kris Hoonaert, interrogé par l'agence Bloomberg, a déclaré ne pas être au courant de la moindre offre et n'avoir absolument aucune annonce à faire.

C'est, selon l'agence financière Thomson Financial News, le groupe d'électronique néerlandais Philips, qui s'apprêterait à lancer une offre à 9 euros par action sur le groupe belge, le valorisant à hauteur de 1,16 milliard d'euros. Des informations que la groupe néerlandais a refusé de commenter.

"Aussi bien de Londres que d'Amsterdam arrivent des rumeurs sur une offre imminente sur Agfa-gevaert", indique aussi un courtier cité par le site Internet du journal belge "De Tijd". Mais, en plus de Philips, le site mentionne également l'américain General Electric et l'allemand Siemens comme acheteurs potentiels. Il est vrai que les trois groupes se livrent ces dernières années une forte concurrence dans l'imagerie médicale.

En décembre dernier, le conseil d'administration d'Agfa-Gevaert avait déclaré être ouvert à toutes les offres, projettant en effet de scinder son groupe en trois unités indépendantes dès 2008 (l'une spécialisé dans les technologiques graphiques, la deuxième dans la santé et la troisième dans les matériaux). Une décision sur laquelle le groupe était revenue en avril dernier lors de la publication de ses résultats du premier trimestre 2008, jugeant plus nécessaire d'améliorer sa rentabilité. Il annonçait alors avoir mandaté la banque Lazard pour étudier ses options stratégiques.

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