Le capital-risque français en pleine forme

563 millions d'euros ont en effet été investis de juillet à fin décembre en capital-risque en France. Cela représente une progression spectaculaire de 42% d'un semestre à l'autre.

C'est le grand baromètre du capital-risque en France : l'indicateur Chausson qui sort tous les semestres. Et pour sa dix-neuvième édition, il révèle la très bonne santé du secteur au deuxième semestre 2007 malgré la crise du subprime.

563 millions d'euros ont en effet été investis de juillet à fin décembre en capital-risque en France. Cela représente une progression spectaculaire de 42% d'un semestre à l'autre.

323 entreprises ont bénéfice de cette manne, notamment celle du secteur de l'environnement, les "cleantechs". Jusque là peu présentes dans ce classement, elles y entrent "en fanfare" en s'octroyant 11% du total des montants investis sur ces six mois.

Le secteur de la santé fait cependant toujours la course en tête. Il s'octroie même une progression de 51%, la meilleure de tous les secteurs. 148 millions d'euros y ont été investis dans 81 sociétés.

Dans le domaine des technologies, l'essor d'Internet se confirme mais aussi le déclin du secteur des logiciels, ex star du capital-risque en France qui peine aujourd'hui à faire émerger les Business Objects de demain.

Un acteur continue à s'imposer comme ultra-dominant chez les investisseurs : Sofinnova avec 70 millions d'euros investis dans 28 entreprises. On mesure sa domination par l'écart avec le deuxième, AGF PE (Private Equity) et ses 31 millions d'euros investis.

Pour le premier semestre 2008, aucun chiffre n'est encore disponible mais Christophe Chausson qui gère l'indicateur éponyme confie à latribune.fr que la tendance pour cette année reste "très porteuse" avec une bonne récolte en FCPI (Fonds Communs de Placement en Innovation dont 60 % des sommes investies doivent en France l'être dans des entreprises innovantes) et des évolutions légilsatives qui devraient profiter au secteur comme l'autorisation, validée par Bruxelles, de réduire le montant de son ISF (impôt de solidarité sur la fortune) en investissant dans les PME.

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