Areva : E.ON sélectionne l'EPR pour ses centrales au Royaume-Uni

Le groupe allemand d'énergie a choisi le réacteur nucléaire de troisième génération EPR du français Areva pour ses projets de centrales au Royaume-Uni. Les deux industriels vont également s'associer pour poursuivre le développement du SWR, un réacteur à eau bouillante.

Le groupe allemand d'énergie E.ON a choisi le réacteur nucléaire de troisième génération EPR du français Areva, comme "technologie exclusive" pour ses projets de centrales au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique a autorisé en janvier la construction de nouvelles centrales nucléaires pour développer la part de l'énergie issue de l'atome, alors que moins d'un cinquième de l'électricité vient du nucléaire dans ce pays contre près de 80% en France.

Outre E.ON, plusieurs groupes d'électricité et d'infrastructures énergétiques sont sur les rangs, comme British Energy, qui exploite les centrales actuelles, ou Areva et son compatriote EDF qui ont proposé de construire en commun quatre à six réacteurs EPR.

Par ailleurs, selon les termes de l'accord, les deux groupes "envisagent d'établir une coopération de long terme pour la maintenance et les services associés aux réacteurs actuels et futurs d'E.ON ainsi qu'en matière de recherche et développement", précise Areva dans son communiqué.

E.ON et Areva vont également "poursuivre" ensemble le développement d'un nouveau réacteur à eau bouillante, d'une puissance de 1.250 mégawatts contre 1.600 pour l'EPR, baptisé provisoirement SWR. "E.ON en fera sa technologie de référence pour ses projets de centrales nucléaires de puissance intermédiaire", ajoute le communiqué.

L'énergie nucléaire britannique est produite actuellement par une dizaine de centrales datant des années 1960 et 1970. D'où la volonté du gouvernement de Gordon Brown de préparer dès maintenant leur remplacement. La Finlande doit mettre en service en 2011 le premier EPR, avec un an et demi de retard sur le calendrier initial. En France, le chantier du deuxième EPR a commencé en décembre à Flamanville (dans la Manche). Areva, qui est aussi candidat à la construction d'EPR aux Etats-Unis, a vendu deux réacteurs de ce type fin novembre à la Chine.

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