Gandrange : Romain Zaleski jette l'éponge à son tour

La société sidérurgique italienne Carlo Tassara dirigée par l'homme d'affaires franco-polonais Romain Zaleski a annoncé jeudi soir dans un communiqué que son intérêt pour l'aciérie de Gandrange n'était "plus d'actualité", ArcelorMittal n'ayant pas souhaité "donner suite à sa proposition".

"La société Carlo Tassara et un autre groupe d'investisseurs italiens avaient envisagé de reprendre le site industriel de Gandrange dont ArcelorMittal compte fermer une partie", souligne la société Carlo Tassara dirigée par l'homme d'affaires franco-polonais Romain Zaleski. "Des démarches préliminaires avaient été entreprises pour concrétiser ce projet", ajoute-t-elle. "ArcelorMittal a fait connaître qu'elle ne souhaitait pas donner suite à cette proposition", poursuit le communiqué. "La société Carlo Tassara et les autres investisseurs intéressés à la reprise du site ont pris acte de la décision d'ArcelorMittal. Dans ces conditions, la reprise du site de Gandrange par leur consortium n'est plus d'actualité", indique-t-il.

Mais une nouvelle fois dans ce dossier sensible, les déclarations des uns et des autres sont contredites. Selon Alain Stahl, directeur du cabinet du maire (UMP) d'Amnéville, le PDG du sidérurgiste italien, Romain Zaleski, aurait présenté mercredi à l'Elysée un plan de reprise de l'aciérie de Gandrange élaboré avec la mairie d'Amnéville (Moselle) et le conseil général de la Moselle, dans l'est de la France. Une affirmation qui a été démentie peu de temps après par l'Elysée qui indiquait jeudi à l'AFP qu'"il n'a(vait) jamais été question de présenter un nouveau plan" de reprise de Gandrange. "Il y a bien eu une conversation téléphonique entre Henri Guaino", et Romain Zalevski, à propos de l'aciérie, "mais il n'a jamais été question de présenter un nouveau plan, encore moins par téléphone", a-t-on assuré à l'Elysée.

Lundi, le PDG d'ArcelorMittal Lakshmi Mittal avait affirmé pour la première fois que "la porte de Gandrange" n'était "pas fermée", soulignant que son groupe était prêt à étudier toutes les opportunités d'investissement sur le site. ArcelorMittal a toutefois toujours dit qu'il n'était pas vendeur.

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