Les prix du pétrole fluctuent en tous sens, ces jours-ci. En quelques jours, les prix du baril de pétrole ont perdu une dizaine de dollars, avec deux nets reculs hier mardi et ce mercredi matin. Tant le WTI américain que le Brent de la mer du nord se négociaient dans la matinée sous les 127 dollars, soit plus d'un dollar de moins que la veille où ils avaient déjà perdu de trois à quatre dollars. Mais dans l'après-midi, le mouvement s'est inversé et les prix sont repartis nettement à la hausse. Le brut américain se négociait ainsi en fin d'après-midi à 129,51 dollars le baril, contre un plus bas de 125,96 dollars ce matin. Il a finalement clos à 131,03 dollars le baril, en hausse de 2,18 dollars.

Selon les analystes, la chute de ces derniers jours est le signe de prises de bénéfices après la flambée des cours de ces dernières semaines. Sans compter que les niveaux de prix actuels alliés à la baisse de la croissance dans de grands pays occidentaux laissent penser que la consommation pourrait se réduire dans les mois qui viennent. Reste que la brutalité du mouvement de baisse de ces derniers jours est sans doute jugée excessive par une partie des opérateurs. D'où le rebond de cet après-midi.

On attend demain jeudi (publication décalée par rapport au mercredi habituel en raison du jour férié de lundi dernier outre-Atlantique) l'annonce des stocks hedomadaires de pétrole, d'essence et de produits distillés aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 23 mai, données qui influent généralement sur le marché et les prix. Les analystes s'attendent à une légère baisse des stocks américains de brut, de 300.000 barils, à une stagnation des réserves de brut et une progression des stocks de distillats, d'un million de barils.