Selon ce dernier, les américains Procter & Gamble, Sara Lee, Colgate-Palmolive, SC Johnson, l'allemand Henkel, le britannique Reckitt Benckiser et l'anglo-néerlandais Unilever, entre autres, sont visés par une enquête menée depuis deux ans par la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). Une enquête qui, selon le quotidien, serait pratiquement bouclée.

Le Figaro explique que ce sont les confessions du groupe Johnson qui ont révélé l'affaire. Selon les informations livrées par ce dernier, les différents groupes auraient pris l'habitude depuis fin 2004 de se téléphoner régulièrement, de tenir des réunions secrètes, d'échanger des e-mails et de partager des études de marché. "L'essentiel des données transmises concernaient bien sûr leurs parts de marché respectives dans les produits d'entretien et les insecticides notamment, mais aussi les prix que chacun pratiquait", note le journal.

Quand la procédure sera arrivée à son terme, la DGCCRF devrait transmettre le dossier au Conseil de la concurrence. Les entreprises concernées encourent de lourdes peines: les amendes peuvent monter jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires mondial... SC Johnson, en tant que "repenti", bénéficiera d'une procédure de clémence.