"Vinci va recruter 13.000 nouveaux salariés en France en 2008"

Erik Leleu, directeur des ressources humaines du groupe Vinci, dévoile à latribune.fr le nombre de recrutements que le groupe de construction-concession va réaliser en 2008. Il souligne également le rôle de dispositifs d'insertion pour préparer les jeunes sans qualification à l'emploi dans le groupe.

Latribune.fr: Quelles sont vos prévisions de recrutement pour 2008 ?

Erik Leleu: Nous allons recruter 13.000 nouveaux salariés en France en 2008 afin de répondre à nos carnets de commandes qui sont plein. Ce sera dans tous les cas des recrutements en CDI. Plus précisément, nous allons embaucher entre 7.000 ouvriers, 4.000 employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) et 2.000 ingénieurs et cadres. Toutes les régions sont concernées. De plus, nous allons également accueillir quelques 9. 000 nouveaux collaborateurs dans nos filiales installées dans d'autres pays que la France.

Quelles spécialités visez-vous dans la catégorie ouvrier ?

Ce sont essentiellement des coffreurs. Si ces personnels recourent beaucoup à l'intérim, nous mettons tout en oeuvre chez Vinci pour leur montrer les avantages qu'il y a à travailler dans un groupe tel que le nôtre, notamment parce que nous offrons de réelles opportunités d'évolution de carrière et que nous investissons beaucoup dans la formation. Nous avons donc lancé différentes actions pour attirer ces collaborateurs potentiels chez Vinci. Au-delà de la communication dans les établissements scolaires et la cooptation, nous participons à des groupements d'entreprises pour l'insertion et la qualification (GEIQ). Ces groupements accueillent des jeunes sans qualification et les accompagnent dans leur parcours de formation. Des parrains les aident aussi dans leurs taches administratives. Nous allons, en 2008, investir plus fortement dans ces GEIQ.

Quelle est la proportion de jeunes diplômés parmi les cadres que vous allez recruter ?

Les débutants représentent 50% des recrutements cadres. Ils sont diplômés d'école d'ingénieurs, bien entendu, mais aussi d'écoles de gestion. Ils ont, le plus souvent, découvert Vinci au travers de travaux de fin d'études puis de stages. Ces périodes sont aussi l'occasion pour nous d'évaluer leurs potentiel d'autonomie et de responsabilité. Car nous les recrutons d'abord pour devenir des conducteurs de travaux, des responsables chantiers. Comme le millier de cadres expérimentés que nous allons recruter dans le même temps. Nous allons ensuite structurer les dispositifs "hauts potentiels" existant dans l'entreprise pour leur montrer les possibilités de carrières offertes par Vinci.

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