Tesco, le numéro un britannique de la grande distribution, a vu son activité tourner au ralenti au titre de son premier trimestre. Au Royaume-Uni, si la croissance reste soutenue pour les achats alimentaires, "notre taux de croissance dans le non-alimentaire a ralenti, les consommateurs étant devenus plus prudents en matière de dépenses au cours des derniers mois". Le chiffre d'affaires de Tesco sur les treize semaines achevées le 24 mai a augmenté de 13,7%. Au Royaume-Uni, le chiffre d'affaires a augmenté de 9,4%. En comptant le carburant, le chiffre d'affaires à périmètre comparable a augmenté de 6,4%, et hors carburant il a augmenté de 3,5%, "bien dans la fourchette attendue", se félicite le groupe. Hors carburant, mais en ajoutant la contribution de 3,2% à la croissance des nouvelles surfaces de vente, la croissance a été de 6,7%.

A l'étranger, la croissance a été de 26,6%, signant ainsi un "excellent" début d'année, mais Tesco concède que cette performance a été aidée par un taux de change très favorable. A change constant, la croissance a été de 13,9%. Elle a été "particulièrement forte en Europe" où le chiffre d'affaires a augmenté de 32,4%, et "encourageante" en Asie où il a augmenté de 16,7%.

Tesco s'apprête à ouvrir environ un million de mètres carrés supplémentaires à l'étranger cette année, en plus du rachat en Corée du sud de trente-six magasins Homever, pour la plupart d'anciens hypermarchés Carrefour. Ils seront ouvert plus tard que d'habitude dans l'année. Ainsi, deux nouveaux hypermarchés seulement ont ouvert à l'international au premier trimestre, sur 50 prévus cette année.