Les marchés n'ont pas apprécié la très lourde perte de General Motors au deuxième trimestre. D'avril à fin juin, le premier constructeur automobile américain a perdu la bagatelle de 15,5 milliards de dollars. Un chiffre quatre fois supérieur aux attentes des analystes. Et le titre a en a fait les frais, chutant de 7,59% à 10,23 dollars à la Bourse de New York.

C'est la troisième plus lourde perte de son histoire. Un an plus tôt, GM affichait un profit trimestriel de 891 millions. Elles ont été creusées par une charge de 9,1 milliards de dollars dont 3,3 milliards de coûts sociaux exceptionnels, 2,8 milliards de passifs liés au dépôt de bilan de son ex filiale d'équipements automobile Delphi et 1,6 milliard de dépréciation.

Le chiffre d'afafires trimestriel a plongé dans le même temps de 18%, passant de 46,7 milliards de dollars à 38,2 milliards. Le groupe est notamment confronté à la chute de ses ventes aux Etats-Unis de gros 4 x 4 gourmands en essence alors que flamblent les prix à la pompe liés à ceux du pétrole.