L'UIMM estime que le système de formation professionnelle n'est pas "à bout de souffle"

Reçu ce matin par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), le président de l'UIMM, Frédéric Saint-Geours, a indiqué que les bilans des accords sur la formation professionnelle étaient "plutôt encourageants".

Reçu ce matin par les membres de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), Frédéric Saint-Geours, président de l'UIMM (patronat de la métallurgie) a estimé que décrire le système de la formation professionnelle comme étant "à bout de souffle", comme l'a fait Nicolas Sarkozy, lui semblait "exagéré".

"Les bilans me semblent plutôt encourageants", a-t-il indiqué en évoquant ceux réalisés sur la formation professionnelle tant dans la branche de la métallurgie qu'au niveau interprofessionnel. Pour autant, il reconnaît que certains éléments doivent "progresser", pointant notamment "les populations qui ne disposent pas d'appui sur la formation, comme les demandeurs d'emploi et ceux qui sortent du système scolaire sans qualification".

Selon lui, l'accès de ces publics à la formation professionnelle serait du ressort du législateur, tandis que les partenaires sociaux garderaient la main en négociant sur la formation professionnelle dans les entreprises.

Il a également estimé que "certains OPCA (ndlr : organismes collecteurs des fonds de la formation professionnelle) ont des coûts de gestion trop élevés, rappelant que l'Opcaim (Opca de la métallurgie) avait pour sa part des "frais de gestion inférieurs à la moyenne", selon un rapport de l'Igas.

Evoquant la négociation sur la pénibilité au travail, corollaire de la réforme Fillon sur les retraites de 2003 et actuellement au point mort (la date de l'ultime séance de négociation n'est pas fixée), Frédéric Saint-Geours a indiqué: "je ne suis pas sûr que cela débouche", avant de poursuivre: "on essaye quand même d'aller aussi loin que possible, simplement pour éclairer le cas échéant le législateur".

Il a notamment indiqué qu'il "essayait de voir si on ne pouvait pas combiner le dispositif carrières longues (ndlr: mis en place par la loi Fillon) avec la pénibilité". Et d'ajouter "mais je n'en suis pas sûr. C'est une négociation vraiment difficile car les positions de départ des négociateurs sont très éloignées en termes de conséquences réelles et nous n'avons pas évoqué une voie moyenne qui nous permettrait de nous rapprocher".

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