Le bénéfice net s'affiche à 416 millions de dollars, en baisse de 9,8% par rapport à la même période de 2007. Par action, hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 1,03 dollar, conforme aux attentes des analystes. Le bénéfice est également en ligne avec l'estimation annoncée par le groupe, qui avait revu à la baisse son objectif mi-juillet, prévenant qu'il serait moindre qu'attendu du fait de l'augmentation de ses matières premières. Le bond des coûts a atteint 15%, alors que le chiffre d'affaires n'a progressé que de 11%, à 5 milliards de dollars. Est venue s'y ajouter une hausse des dépenses en marketing.

"La réalité est que la progression rapide des prix des matières premières a dépassé notre capacité à compenser l'inflation à court terme par des hausses de prix et d'autres mesures", a commenté le PDG Thomas Falk, cité dans le communiqué. "Par conséquent, nous avons mis en place ou annoncé de nouvelles hausses de prix durant le deuxième trimestre, aux Etats-Unis et sur d'autres marchés", a-t-il ajouté. "Ces décisions devraient engendrer de meilleurs résultats au quatrième trimestre", a expliqué Thomas Falk.

Le groupe a fait un point d'étape sur l'avancement de son plan de restructuration, qui prévoit notamment la cession, la fermeture ou la réduction de capacités de 23 de ses sites de production. Ayant déjà réalisé 66 millions de dollars d'économies sur le premier semestre, Kimberly-Clark s'estime en mesure de dépasser son objectif initial d'économies sur l'année, fixé entre 75 et 100 millions de dollars.

Dans le détail, la division hygiène a de nouveau tiré son épingle du jeu, affichant une croissance de 11% de son bénéfice opérationnel. A l'opposé, la division mouchoirs en papier et papier toilette et la division santé ont enregistré des reculs respectifs de 22% et 42%.