Le secteur financier a fortement pesé sur la tendance, alors que des inquiétudes ont ressurgi au sujet de la banque américaine Lehman Brothers et des rehausseurs de crédit Fannie Mae et Freddie Mac. Du coup, à Paris, Axa recule de 6,03% à 20euros32. C'est la plus forte baisse du CAC.

Dexia perd 5,32% à 8,72 euros, Crédit Agricole 5,23% à 13,39 euros, Société Générale 4,19% à 61,71 euros, et BNP Paribas 3,96% à 58,09 euros.

Par ailleurs sur le SRD, Natixis recule de 4,96% à 5,94 euros. La banque souhaite toujours procéder à une augmentation de capital, pourtant contestée par un fonds d'investissement américain GreenLight.

Saint Gobain recule aussi nettement, de 5,71% à 40,78 euros. Le titre est affecté par les mauvais chiffres de l'immobilier aux Etats-Unis. Le groupe de matériaux de construction subit également l'annonce d'un avertissement sur résultats lancé par le numéro un mondial de la brique, l'autrichien Wienerberger.

Air France-KLM poursuit son repli. Le titre abandonne 3,75% à 16,42 euros.

De son côté, Lafarge cède 3,01% à 80,63 euros. Le gouvernement vénézuélien est en train de nationaliser les cimenteries dans le pays, dont celle de Lafarge.

Egalement dans le rouge, Carrefour limite néanmoins son repli. L'action ne recule que de 1,31% à 35,94 euros. Goldman Sachs a relevé sa recommandation sur le titre.

Seul le secteur énergétique résiste vraiment. GDF Suez est quasi-stable, en légère baisse de 0,05% à 36,95 euros.

Totalement contre la tendance, EDF affiche lui carrément une hausse de 2,02% à 56,95 euros. C'est la seule progression du CAC.

Pour finir, comme d'habitude, un détour par les devises et les marchés pétroliers. L'euro a repris du terrain face au billet vert, repassant au dessus de 1,47 dollar: 1 euro vaut 1,4736 dollar. La faiblesse du dollar entraîne les cours du pétrole à la hausse. Le baril de WTI se négocie à 113,08 dollars et le baril de Brent à 111,85 dollars.

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