Net contraction du bénéfice pour le belge KBC

Sur les trois premiers mois de l'année, le bénéfice net est ressorti à 554 millions d'euros, en baisse de 44% comparé à la même période de 2007, où le groupe avait encaissé les recettes de la cession de sa participation dans Banca Intesa.

Les bénéfices du bancassureur belge KBC ont reculé plus que prévu au premier trimestre, à cause notamment d'effets exceptionnels et des mauvaises conditions sur les marchés financiers. Toutefois KBC a promis une amélioration pour le deuxième trimestre.

Sur les trois premiers mois de l'année, le bénéfice net ressort donc à 554 millions d'euros, en baisse de 44% comparé à la même période de 2007, où le groupe avait il est vrai encaissé les recettes de la cession de sa participation dans Banca Intesa. Hors exceptionnels, le bénéfice net sous jacent ressort toutefois en baisse de 27% à 573 millions d'euros. C'est inférieur à la fourchette -très large- des analystes qui tablaient sur un résultat compris entre 593 à 704 millions.

"La régression d'environ 17% des indices actions durant le trimestre considéré a pesé sur les opérations de négoce et de gestion d'actifs", a souligné le patron du groupe, André Bergen, cité dans le communiqué. "Les clients ont mis leurs capitaux frais à l'abri dans des produits sûrs tels que les dépôts à terme et les assurances-vie à intérêts garantis."

Mais la direction de KBC se veut confiante pour le reste de l'année. Elle assure déceler déjà "plusieurs signes d'amélioration". "Le deuxième trimestre a démarré sous des auspices bien plus favorables", selon André Bergen qui se dit "tout à fait confiant dans notre capacité à entretenir la croissance du bénéfice à moyen terme".

KBC a jusqu'ici mieux résisté que d'autres banques européennes à la crise du crédit hypothécaire à risque aux Etats-Unis et aux turbulences qui ont suivi sur les marchés financiers. André Bergen assure que la dépréciation du portefeuille de crédits d'investissements structurés du groupe était "restée limitée", avec un effet négatif de 93 millions d'euros sur le bénéfice après impôts. Et toujours selon la direction, KBC n'a pas eu besoin d'augmenter ses provisions pour couvrir l'exposition aux risques des assureurs dits "monoline", actuellement en difficulté.

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