La croissance américaine révisée en très forte hausse

Au lieu de 1,9% initialement annoncé, les Etats-Unis ont finalement enregistré une hausse de 3,3% de leur PIB au deuxième trimestre. Une forte révision qui tient à une vive progression des exportations, qui ont enfin profité du dollar faible, mais aussi à une moindre consommation, qui a pénalisé les importations. Cette annonce a fait bondir le CAC 40 à la Bourse de Paris, qui était jusqu'à la mi-séance quasiment à l'équilibre.

Impressionnant ! La croissance américaine a été révisée en nette hausse au deuxième trimestre, à 3,3% (en rythme annuel) au lieu de 1,9% annoncé initialement, du fait notamment d'une balance commerciale meilleure que prévu, a indiqué ce jeudi le département du Commerce. Les analystes ne tablaient que sur une progression de 2,5% à 2,7% du PIB.

C'est la croissance la plus forte enregistrée depuis le troisième trimestre 2007. Au premier trimestre, le PIB n'avait progressé que de 0,9%.

Profitant enfin de la dépréciation du billet vert engagée depuis plusieurs années, les exportations ont en effet progressé de 13,2% (et non pas de 9,2% comme annoncé précédemment), tandis que les importations affichaient leur plus fort recul depuis 2001, de 7,6% (au lieu de -6,6%).

Autre facteur ayant contribué à la révision de la croissance, les entreprises ont moins puisé dans leurs stocks que prévu, les dégarnissant de 49,4 milliards de dollars seulement. Cela a amputé la croissance de 1,44 point (au lieu de 1,92).

Pour autant, les dépenses de consommation sont restées déprimées, malgré une petite réévaluation à 1,7% (au lieu de +1,5%), les ménages achetant un peu plus de biens de consommation courante et de services que prévu. Mais l'investissement dans la pierre est resté le gros point noir, avec un recul de 15,7%.

Du côté des entreprises, l'investissement a progressé de 2,2% (au lieu de 2,3%), tiré par les infrastructures (+13,7%). Enfin, les dépenses publiques ont augmenté de 6,8% (au lieu de 6,7%), dopées par la défense.

L'indice des prix liés aux dépenses de consommation (PCE) a pour sa part été laissé inchangé à 4,2%, de même que l'indice hors énergie et alimentation qui reste à 2,1%. Ces indices sont suivis attentivement par la banque centrale pour jauger l'inflation.

Cette annonce a fait bondir le CAC 40 à la Bourse de Paris, qui était jusqu'à la mi-séance quasiment à l'équilibre.

Sur le front de l'emploi, les demandes hebdomadaires d'allocations de chômage ont baissé de 10.000 aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 23 août par rapport à la précédente, pour s'établir à 425.000, a de son côté indiqué jeudi le département du Travail.

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