On a découvert pendant la crise financière que les collectivités avaient aussi leurs subprimes : des outils financiers "toxiques" indexés sur des évolutions de devises ou de taux qui risquaient de rendre leurs crédits beaucoup plus chers dans les années à venir. C'est le cas notamment de la Seine-Saint-Denis pour plus de 90% de ses prêts de son propore aveu ! Montrée du doigt : Dexia, la banque franco-belge des collectivités qui compte en son sein l'ex CLF, Crédit Local de France, le grand établissement financier français des collectivités. Pour redorer son blason, ce dernier, sauvé de la faillité pendant la crise par le soutien financier des Etats français, belge et luxembourgeois, a publié ce lundi ses dix engagements en matière de crédits structurés. Il y précise ce qu'à l'avenir, il s'engagera à ne pas commercialiser ou seulement assorti d'un diagnostic et d'un conseil complets. Reste le dixième engagement qui va sans doute "doucher" quelques espoirs nés des neufs règles annoncées auparavant par la banque : "pour les anciennes opérations, non couvertes par le projet de charte Gissler qui n'a pas de portée rétroactive, Dexia s'engage à proposer à ceux de ses clients qui le souhaiteraient les solutions les plus adaptées pour réduire les expositions que ces derniers jugeraient excessives". On peut espérer que c'était déjà le cas. Mais l'établissement financier a apparemment tenu à enfoncer le clou pour monter sa bonne foi, en l'occurrence celle de sa nouvelle direction - l'ancienne ayant été balayée par la crise. Reste à savoir ce que vaudra un tel engagement dans le cas où un client mécontent voudra porter l'affaire en justice en estimant avoir été trompé. C'est justement pour ne pas en arriver là que Dexia prend aujourd'hui les devants.
Gare au dixième commandement de Dexia
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