Qui mettra de l'huile dans Palm ?

L'action du fabricant américain de "smartphones", concurrencé par l'iPhone et le BlackBerry, décroche de près de 60 % depuis le début de l'année. Le moteur est grippé.

Trop, c?est trop. La nouvelle alerte sur ses ventes lancée par Palm a provoqué un décrochage de plus de 20% du cours, à Wall Street, ce vendredi. C?est dire si le PDG, Jon Bernstein, a prêché dans le désert, en assurant que "les difficultés du groupe étaient loin d?être insurmontables." Celui qui fut le pionnier des PDA (Personal Digital Assistant) a épuisé la patience des investisseurs. Et il ne semble plus pouvoir mettre de l'huile dans le moteur de Palm.

Jeudi soir, lors de la publication d?un trimestre déficitaire ? le onzième d?affilée ?, la firme américaine a prévenu que son chiffre d?affaires pour la période de mars à mai n?excéderait pas 150 millions de dollars. Un montant deux fois inférieur à la prévision moyenne des analystes sondés par l?agence Bloomberg !

Palm, qui s?est laissé damer le pion par Apple, le canadien RIM (Research In Motion, inventeur du Blackberry) et Google sur le segment des téléphones intelligents, les fameux smartphones, ne parvient pas à refaire son handicap. Son "smartphone" Pre, sur lequel le groupe misait beaucoup, souffre d?un déficit de notoriété cruel face à l?iPhone ou au BlackBerry. L?an dernier encore, les analystes financiers croyaient en un possible rachat de Palm par un groupe d?informatique comme Microsoft ou par un opérateur de téléphonie tel que Nokia. Aujourd?hui, ils n?osent même plus caresser cet espoir. La preuve, avec un cours en chute de 56% depuis le début de l?année, alors que le Nasdaq grimpe de 4%.

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