Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? C?est la question que Jean-François Henin, l?emblématique patron de Maurel et Prom a dû se poser au terme d?une année 2009 catastrophique en terme d?exploration. Fini donc de creuser sans fin des puits sans fonds et sans fluide (notamment au Congo) pour ne récolter que des charges financières promptes à faire tourner ses résultats au rouge. Mieux vaut une bonne vielle acquisition sur des réserves prouvées. En clair : mieux vaut miser sur du concret. C?est ce que vient de faire la compagnie en rachetant via sa filiale à 45 % Seplat, 45 % des droits miniers dans trois permis onshore au Nigeria. La production se chiffre concrètement en baril sonnant et coulant puisqu?elle devrait atteindre 52 000 barils par jour de fluides et 120 millions de pieds cubes de gaz naturel. Au final, « l?allocation de Maurel et Prom après royalties sera de 16,2 % de la production globale d?huile et de 18,83 % de la production gazière » souligne le groupe. Une belle rente pour une junior pétrolière qui depuis la vente contrainte et forcée de ses actifs en Colombie au début de l?année dernière peinait à mettre de nouveaux actifs dans son portefeuille. C?est désormais chose faite. Après les bonnes nouvelles entourant le forage du puits de Sabanero en Colombie il y a une semaine, le groupe semble désormais en de meilleures dispositions. Une chance à l?heure où les prix du baril ont pris plus de 10 % depuis le début du mois juillet. Rien d?étonnant dans ces conditions à ce que le marché applaudisse des deux mains ce lundi avec un gain de plus de 5 % pour le titre en bourse.
Maurel et Prom fait le plein au Nigeria
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