Lafarge chute ce soir de 7,9% à 34,03 euros. C?est la plus forte baisse du CAC. Le titre pâtit d?un abaissement de recommandation d?UBS. Le secteur financier affiche aussi les plus forts replis de l?indice parisien. BNP Paribas décroche ainsi de 7,84% à 21,38 euros.
Axa perd 6,67% à 11,40 euros, alors qu?il y a des rumeurs de nouvelles dépréciations de la part de Swiss Re. De son côté, Société Générale abandonne 6,03% à 27,25 euros. Morgan Stanley a abaissé son objectif de cours sur le titre.
Pour leur part, Crédit agricole et Dexia résistent en affichant des reculs beaucoup moins marqués. Dexia ne cède que 0,04% à 2,50 euros. Selon Les Echos, la Banque postale pourrait assurer la liquidité de la banque franco-belge.
De son côté, Crédit Agricole perd 0,52% à 7,58 euros. La banque ne devrait pas participer à la deuxième tranche d?aide de l?Etat, elle s?estime assez capitalisée.
ArcelorMittal affiche une baisse de 3,17% à 16,50 euros. Son concurrent japonais Nippon Steel va renforcer ses mesures de réductions de sa production en raison de la baisse de la demande mondiale d?acier.
Egalement dans le rouge, EADS cède 2,25% à 12,60 euros. Le groupe a démenti tout arrêt de son programme d?avion militaire A 400 M, qui connaît des difficultés.
STMicroélectronics est également mal orienté dans le sillage du dépôt de bilan de Qimonda, filiale de l?allemand Infineon. L?action perd 1,47% à 4,02 euros.
Du côté des hausses, GDF Suez signe ce soir la plus forte hausse du CAC, de 3,32% à 31,08 euros. Le groupe travaille avec Total sur un projet d?EPR en France. Total progresse pour sa part de 1,99% à 36,07 euros.
De son côté, EDF n?est pas affecté par cette concurrence. Le titre de l?électricien progresse de 2,38% à 38,27 euros.
Egalement dans le vert, Sanofi-aventis prend 1,37% à 47,45 euros. Une méga fusion pourrait avoir lieu dans le secteur pharmaceutique entre l?américain Pfizer et la laboratoire Wyeth, fabricant du médicament Advil.
Sur le reste du SRD, Schlumberger bondit de 7,73% à 30,53 euros. Le groupe franco-américain de services pétroliers a publié un bénéfice net en hausse de 5% en 2008.
A l?inverse, Ubisoft plonge lui de 15,35% à 11euros. Le marché sanctionne la révision à la baisse de l?objectif de chiffre d?affaires annuel du groupe de jeux vidéos.
Pour finir, comme d?habitude, un détour par les devises et les marchés pétroliers. Le dollar continue de se renforcer face à l?euro : 1 euro vaut 1,2823 dollar. Ce dollar fort pénalise les cours du pétrole, orientés à la baisse. Le baril de WTI s?échange contre 42,28 dollars et le baril de Brent vaut 44,20 dollars.
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