Les valeurs cycliques sont les premières attaquées. Vallourec signe ainsi le plus fort repli de l'indice parisien, en baisse de 3,7% à 98,75 euros. Michelin cède 3,6% à 50,90 euros, Saint-Gobain 3,5% à 28,82 euros et ArcelorMittal recule également de 3% à 24,05 euros.
Le secteur financier évolue également à la baisse. Axa perd 3% à 15,31 euros, Crédit Agricole -2,55% à 11,08 euros, Dexia -2,2% à 6,04 euros et BNP Paribas abandonne 1,8% à 54,75 euros. De son côté, Société Générale recule un peu moins, de 1,4% à 52,35 euros. La banque aurait obtenu une licence de banque d'investissement en Arabie Saoudite.
En baisse, Renault figure néanmoins parmi les replis les plus limités du CAC 40. L'action cède 1% à 31,52 euros. Morgan Stanley a nettement relevé son objectif de cours sur le titre.
Logiquement, quand les valeurs cycliques sont attaquées, les valeurs défensives, elles, résistent. Pernod Ricard limite en effet son repli à -0,17% à 51,53 euros. Essilor cède 0,25% à 37,35 euros. Vivendi et Sanofi-Aventis reculent tous deux de 0,55%. Enfin EDF perd 0,8% à 34,48 euros. Selon la presse britannique, les candidats au rachat du réseau de distribution d'EDF en Grande-Bretagne seraient nombreux. Le contrat est estimé à 4 milliards de livres, soit 4,6 milliards d'euros.
Dans le sillage des marchés boursiers, les cours du pétrole poursuivent leur repli entamé vendredi. Le baril de WTI américain est tombé à 65,85 dollars et celui de Brent de la mer du Nord vaut 69,86 dollars. Du côté des devises, l'euro est passé en dessous de 1,42 dollar à 1,4113 dollar.
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