Légère baisse à Wall Street, pénalisée par les inquiétudes sur la Grèce

Les places évoluent en légère baisse ce mardi malgré une nouvelle série de résultats positifs. Les marchés réagissent toujours aux inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce. Le Dow Jones perd 0,02% à 11.203 points, le Nasdaq abandonne 0,20% à 2.518 points et le S&P 500 recule de 0,29% à 1.209 points.

Les inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce pèsent à nouveau sur Wall Street. L'absence de consensus au sein des dirigeants de la zone euro pourrait retarder la mise en place de l'aide conjointe avec le Fonds monétaire internationale (FMI), alors que le pays doit trouver 9 milliards d'euros avant le 19 mai pour honorer une partie de sa dette obligataire. Les indices new-yorkais s'affichent donc dans le rouge ce mardi malgré une série de résultats positifs et une hausse plus forte que prévue de la confiance des consommateurs.

Vers 16h15, le Dow Jones perd 0,02% à 11.203 points, le Nasdaq abandonne 0,20% à 2.518 points et le S&P 500 recule de 0,29% à 1.209 points.

Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs a progressé plus fortement qu'attendu en avril. L'indice'institut privé de conjoncture du Conference Board ressort en effet à 57,9 contre 52,3 en mars et 53,5 attendus par les économistes. Il est au plus haut depuis septembre 2008. L'indice des anticipations touche pour sa part son plus haut niveau depuis octobre 2007.

Par ailleurs, les prix des logements ont enregistré en février leur première hausse en rythme annuel depuis plus de trois ans. Ils ont progressé de 0,6% sur un ans dans les vingt plus grandes métropoles américaines selon l'indice Case Shiller. Ce gain est inférieur aux prévisions (+1,1%). Les prix affichent cependant un repli de 0,1% en données corrigées par rapport en janvier. Cette baisse est conforme aux attentes des économistes.

Du côté des valeurs, Ford recule de 3,04% à 14,02 dollars. Pourtant, le deuxième constructeur automobile américain, le seul encore coté à Wall Street, a dépassé les attentes au premier trimestre. Il a dégagé un bénéfice net de 2,1 milliards de dollars, soit 46 cents par action et hors exceptionnels contre 31 cents escomptés par les analystes. Son chiffre d'affaires a progressé de 15%, touchant 28,1 milliards de dollars. Et le groupe a atteint sur la période sa plus forte part de marché aux Etats-Unis depuis 1977.

United Parcel Services recule de 1,07% à 67,79 dollars. Le leader mondial de la messagerie a publié ce mardi un bénéfice net de 533 millions de dollars sur les trois premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 7% sur la période, à 11,7 milliards de dollars. Les livraisons aux Etats-Unis ont progressé pour la première fois depuis plus de deux ans. Ces résultats sont légèrement supérieurs aux attentes des marchés. Le bénéfice par action (BPA) ressort à 71 cents hors exceptionnels, soit deux cents de plus que le consensus. Les revenus étaient attendus à 11,65 milliards. Par ailleurs, UPS a confirmé ses prévisions annuelles de résultats, à savoir un bénéfice par action compris entre 3,05 à 3,30 dollars.

3M bondit de 2,64% à 89,75 dollars. Le groupe industriel diversifié a vu ses profits grimper de 80% au cours des trois premiers mois de l'année, à 930 millions de dollars. Cela représente 1,40 dollar par action et hors exceptionnels, là où le consensus s'élevait à 1,21 dollar. L'inventeur du Scotch et des Post-it a enregistré une hausse de 24% de son chiffre d'affaires, à 6,3 milliards de dollars. Les analystes n'avaient anticipé que 5,9 milliards de dollars. 3M a en outre revu à la hausse ses prévisions de résultats pour l'ensemble de l'année. Il mise désormais sur un BPA compris entre 5,40 et 5,60 dollars par action, contre une précédente fourchette allant de 4,90 à 5,10 dollars.

DuPont cède 0,10% à 40,91 dollars. Les profits du chimiste ont plus que doublé au premier trimestre, à 1,13 milliard de dollars. Le BPA s'élève à 1,24 dollar, là où les opérateurs misaient sur 1,06 dollar. Les revenus du groupe ont progressé de 24% sur la période, à 8,5 milliards de dollars. Une performance elle aussi supérieure aux prévisions des marchés (8,1 milliards). Et DuPont a également revu à la hausse ses objectifs annuels. Il devrait ainsi dégager entre 2,50 et 2,70 dollars de bénéfice par action cette année. Il misait jusque là sur un BPA allant de 2,15 à 2,45 dollars. Le consensus est actuellement fixé à 2,39 dollars.

Toujours au chapitre des résultats, Texas Instruments a fait état d'un bénéfice net de 658 millions de dollars au premier trimestre, une performance en ligne avec les attentes. Le chiffre d'affaires a rebondi de 54% à 3,2 milliards de dollars, contre 3,1 milliards escomptés par le marché. Par ailleurs, le fabricant de semi-conducteurs a livré des prévisions solides pour le deuxième trimestre, tablant un bénéfice par action de 56 à 64 cents pour un chiffre d'affaires de 3,3 à 3,6 milliards de dollars. Les investisseurs anticipaient jusque là 53 cents et 3,2 milliards. Pourtant le titre recule de 2,17% à 26,57 dollars, après avoir touché la veille un plus haut en 12 mois.

Enfin, Estée Lauder chute de 7,13% à 64,99 dollars. Le groupe de cosmétiques a pourtant publié des résultats supérieurs aux estimations, gagnant 58 millions de dollars lors des trois premiers mois de l'année. A base ajustée, cela représente 34 cents par action, soit deux cents de mieux que le consensus. Le chiffre d'affaires ressort en hausse de 10%, à 1,86 million de dollars. Il est en ligne avec les prévisions des opérateurs. Mais ces derniers sanctionnent les perspectives du groupe: un BPA annuel attendu entre 2,65 et 2,75 dollars alors que les analystes misaient jusque là sur 2,81 dollar.

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