La Bourse de Paris rechute sous les 3.400 points

Dans le sillage du fort repli à Wall Street et sur les marchés asiatiques, le CAC 40 évolue ce matin sur une forte baisse de 2%. Les craintes sur un ralentissement de l'économie et sur les banques sont toujours au menu.

A 9h40, le CAC 40 plongeait de 2,16% à 3.368,66 points. Les investisseurs restent inquiets d'un ralentissement de la croissance en Chine et aux Etats-Unis, où l'on attend avec fébrilité vendredi le rapport mensuel sur l'emploi. Ce jeudi, on surveillera les indices d'activité manufacturière en zone euro et aux Etats-Unis ainsi que des indicateurs sur l'immobilier américain.

Autre élément d'inquiétudes, l'avertissement formulé par l'agence de notation Moody's sur la note de l'Espagne. Par ailleurs, les opérateurs vont être attentifs à la situation sur le marché interbancaire alors qu'une importante échéance de remboursement des banques européennes à la BCE arrive ce jeudi.

Le secteur financier est d'ailleurs sous pression. Crédit Agricole décroche de 3,7% à 8,31 euros, suivi d'Axa (-3,3% à 12,34 euros), de BNP Paribas (-3,3% à 43,29 euros), de Société Générale (-3% à 33,28 euros) et de Dexia (-2,5% à 2,81 euros).

Le compartiment automobile est aussi attaqué, alors que les ventes de voitures neuves en France auraient chuté de 10% en juin selon des chiffres avancés par BFM Radio. Peugeot dégringole de 3,3% à 20,39 euros et son concurrent Renault de 3% à 29,85 euros. Michelin abandonne 2,1% à 56,55 euros.

Les valeurs technologiques sont à la peine, Alcatel-Lucent lâchant 2,7% à 2,06 euros et STMicroelectronics 2,6% à 6,41 euros. Dans son ensemble, le compartiment cyclique chute : Vallourec perd 2,6% à 139 euros et Lafarge 2,3% à 42,08 euros.

En revanche, ArcelorMittal limite son repli à 1,6% pour un cours de 22 euros après avoir il est vrai fortement reculé lors des séances précédentes.

Toutes les composantes de la cote évoluent dans le rouge. Le secteur défensif résiste, Pernod Ricard ne reculant que 0,9% à 63,46 euros et Essilor de 0,7% à 48,64 euros.

Sur le SBF 120, Ubisoft s'envole, lui, à contre courant du marché de 5,1% à 6,50 euros. L'analyste Deutsche Bank a inversé son avis sur le dossier, en relevant sa recommandation à acheter contre vendre auparavant.

Côté devises, 1 euro vaut 1,2230 dollar. Sur les marchés pétroliers, le baril de WTI s'échange contre 74,35 dollars et le baril de Brent contre 73,73 dollars.

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